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  • #2813

    Frédéric FAUX
    Participant

    Voici la Carte deroeck envoyée par Claude.

    Oui, Claude, il faut revenir à la première idée comme tu dis.

    En fait, j’ai trouvé cet après-midi : sur Google, le chemin dont je parle (dont on parle dans le texte de 1689 et qui fait la limite entre Montignies et Gilly) est encore presque entièrement visible sur les photos satellites de Google.

    Il commence au Warmonceau, se poursuit par la rue de la Limite et par le sentier de la Limite. Ce sentier est interrompu à la rue du Moulin/rue Petite Aise. Mais dans le prolongement du sentier de la Limite, il y a encore moyen de voir que certaines maisons ont leur façade dans le prolongement du sentier.

    Le chemin disparaît sous la chaussée Impériale, la rue des Combles (sans doute appelée ainsi, car elle comble le rieu) et la N90. Mais elle reprend à la rue Baudin et termine en cul-de-sac pour les voitures (je l’ai trouvée grâce à ton plan de 1934), Par contre, sur les photos de satellite on voit qu’il se poursuit par un très fin sentier à travers les champs et reprend plus loin sous le nom de sentier Baudin jusqu’à la chaussée de Montignies qui sur la carte de 1787 s’appelle « Chemin de Montignies ».

    Et, à ce croisement, ou devait se trouver les terres de Jean Faux décrites dans le texte de 1689 dans le Lambot et Close, il y a … un terril et – bravo Lysiane Ruelle – un cimetière. Bon, peut-être que le cimetière et/ou le terril n’étaient pas encore là et qu’on ne sait toujours pas trop ce qui est écrit dans l’acte, mais je suis content d’avoir pu localiser l’endroit sur un carte moderne.

    Maintenant, ça met en danger une hypothèse que j’ai émise à propos d’un autre ancêtre, mais, ça, c’est une autre histoire (que je dois vérifier dans le bouquin des rues et sentiers de Gilly).

    Merci Claude… Je suis impatient de te montrer tout ça à la prochaine réunion ou permanence, cartes en mains.

    #2814

    Claude VERSET
    Maître des clés

    Re,

    Eh ben non, l’histoire n’est pas finie, depuis le début dans l’acte (bien écrit d’ailleurs), je lis clairement « tonil » et j’ai essayé d’en savoir un peu plus.

    Dans le vol 7 du Godefroy, j’ai trouvé « tonnil » synonyme de « tonlieu » qui peut être une foire, un marché et, selon Roy aussi un impôt.
    Roy parle aussi du « tonnier » qui est un droit de passage et, comme on se trouve à une frontière, on pourrait penser que le « tonil soub gilli » était le poste frontière, ou barrière, où il fallait s’acquitter d’un droit de passage ou autre impôt. Ça ne concernerait donc en rien un quelconque terril. Évidemment ce n’est qu’une supposition de ma part.

    @+ Claude

    #2815

    Frédéric FAUX
    Participant

    Ahhh… Claude… Je revenais sur le forum pour le signaler.

    Après, que tu as écrit que le notaire écrit ses « terre » autrement, j’avais été aussi voir dans le lexique Godefroi et j’ai aussi accroché au mot « tonnil », mais je n’ai pas poursuivi dans cette voie car une tonlieu, je pensais que c’était une taxe que devaient payer les habitants d’un bourg pour avoir le droit de vendre à l’étalage. Et, là, en mangeant, je me fais la même réflexion que toi à propos des frontières et, en fait, d’après Wikpédia, la Tonlieu « c’est aussi un péage sur les marchandises transportées prélevé lors du passage d’un fleuve (pont, bac) ou aux portes de certaines villes ».

    Et oui, donc, il y avait fort probablement un péage sur le chemin de Montigny (actuelle chaussée de Montignies) dans les environs du croisement de la sente et du chemin-limite. N’oublions pas qu’en plus d’être une frontière entre Gilly et Montignies, ce chemin marque une frontière entre le Comté de Namur (Gilly) et la Principauté de Liège (Montignies).

    Quels terribles échanges… Merci.

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