Wihéries : quand l’archéologie révèle vos ancêtres du XIXe siècle !
Imaginez pouvoir relier des squelettes à des noms, des professions et des histoires de vie précises. C’est l’exploit réalisé à Wihéries (Dour), en Belgique, où des fouilles ont mis au jour un cimetière paroissial du XIXe siècle (1891-1897) avec 122 sépultures étudiées.
Ce qui rend cette découverte unique pour les généalogistes, c’est la méthode d’identification. Des plaques en plomb, trouvées dans les cercueils, portaient un numéro de matricule et l’année de décès. En les croisant avec les registres de décès communaux, les chercheurs ont pu identifier chaque défunt avec une précision incroyable : nom, sexe, date et heure exactes du décès, âge (au mois près), profession, statut civil et liens de parenté.

Cette mine d’informations nous offre un aperçu vivant de la vie quotidienne de nos ancêtres. On y découvre les professions variées des hommes (charbonnier, maçon, menuisier…) et le rôle prédominant de ménagères pour les femmes. Les rites funéraires sont également révélés : les défunts étaient enterrés habillés, parfois avec des objets personnels (bagues, pièces de monnaie, pipes) ou de dévotion (chapelets). Les cercueils, souvent en bois, pouvaient être décorés et même rembourrés, reflétant la mode et le statut social de l’époque. Les sépultures de nourrissons, plus simples, suggèrent un enveloppement dans un linceul.
Ce site exceptionnel offre une connexion tangible avec le passé, permettant aux généalogistes d’aller bien au-delà des noms et des dates pour comprendre les réalités vécues de leurs ancêtres au XIXe siècle. Une véritable fenêtre sur l’histoire familiale !
Pour l’information complète, consultez l’article publié dans La Lettre du Patrimoine n°78, pages 16-18, mai 2025, disponible sur le site web de l’Agence Wallonne du Patrimoine.
N.D.L.R. : cet article résulte d’une relecture d’une première version générée automatiquement par intelligence artificielle, au départ de la référence ci-dessus.