La Préservation des Archives Locales en Wallonie : Un Trésor pour la Généalogie et l’Histoire des Familles
Les passionnés de généalogie et d’histoire des familles le savent : les archives locales sont une mine d’informations inestimable. En Wallonie, le projet « Archives locales de Wallonie » des Archives de l’État joue un rôle crucial dans la sauvegarde et la mise à disposition de ces documents essentiels. Ces archives, souvent délaissées et menacées, sont une clé pour retracer l’histoire de nos ancêtres et comprendre le passé de nos régions.
Cette actualité fait l’écho d’un article publié dans Science Connection 73, 2025, pp 38 à 43, un magazine de la politique scientifique fédérale.
Un Projet Essentiel pour le Patrimoine Local
Lancé en 2010 dans la province de Luxembourg et étendu progressivement aux autres provinces wallonnes, dont le Hainaut dès 2014, le projet « Archives locales de Wallonie » vise à aider les administrations locales à traiter et conserver leurs archives. Face à des budgets serrés et un manque de personnel qualifié, de nombreuses communes se retrouvent démunies face à la masse de documents accumulés, notamment depuis la fusion des communes en 1977. L’intervention d’archivistes itinérants permet de désengorger les locaux, d’inventorier et de reconditionner les documents, assurant ainsi leur conservation optimale.
L’objectif principal est de « sauver les archives » par leur inventaire et leur conservation aux Archives de l’État, rendant ces documents accessibles gratuitement au public. Au-delà de la conservation, le projet aide également les administrations dans la gestion de leur documentation courante, avec des centaines de mètres linéaires classés et des tonnes d’archives éliminées dans le respect de la législation.
L’Or Caché des Archives Locales pour la Généalogie
Les fonds communaux conservés aux Archives de l’État couvrent généralement la période de 1800 à 1976. Cette période est particulièrement riche pour la généalogie et l’histoire des familles, car elle englobe des registres et des documents qui témoignent de la vie quotidienne de nos aïeux.
Grâce à ces archives, il est possible d’explorer une multitude de thématiques :
- Généalogie directe et histoire familiale : Bien sûr, les registres d’état civil, les listes d’inscriptions d’élèves, les recensements et autres documents nominatifs sont des piliers pour établir des arbres généalogiques et retracer des lignées.Le registre auxiliaire des domestiques et ouvriers de Forchies-la-Marche de 1894 en est un exemple.
- Activités professionnelles et économiques : Les documents peuvent renseigner sur les métiers exercés, les biens possédés, les transactions immobilières ou encore les impôts acquittés. L’extrait de salaires pour des gardes de 1940-1943 à Marchovelette offre un aperçu des activités professionnelles.
- Santé et salubrité publique : Les dossiers relatifs à la vaccination, au contrôle des établissements ou des animaux peuvent fournir des informations sur les conditions de vie et les épidémies passées.
- Affaires sociales : Les archives des CPAS (Centres Publics d’Action Sociale) et de leurs prédécesseurs (Bureaux de bienfaisance, Commissions d’assistance publique) contiennent des données sur l’aide aux indigents, aux personnes handicapées ou aux chômeurs, les suivis de catastrophes naturelles, ou encore les réglementations du travail des femmes et des enfants. Les budgets de la Commission d’Assistance Publique pour l’Exercice 1958 et 1963 sont des exemples de ces documents.
- Éducation : Avant la communautarisation, l’enseignement était une prérogative importante des administrations locales, avec des listes d’élèves, des dossiers d’organisation scolaire et des demandes de subventions. Un plan de construction d’une école pour garçons datant de 1903 en est une illustration.
- Vie locale et relations : Les registres aux délibérations des communes ou des Commissions d’assistance publique, comme celui de Gembloux de 1848-1907, permettent de comprendre les décisions prises au niveau local et les interactions entre les habitants et l’administration. Les listes, comme celle des enfants de Chapelle-lez-Herlaimont morts au champ d’honneur en 1919, peuvent révéler des liens familiaux et des événements marquants de la communauté.
Le Hainaut : Un Territoire Particulièrement Concerné
Pour le Hainaut, l’intégration au projet « Archives locales de Wallonie » dès 2014 a été une étape majeure. Les archives de communes comme Forchies-la-Marche ou Chapelle-lez-Herlaimont, mentionnées dans le document, sont désormais en cours de traitement ou conservées aux Archives de l’État à Mons. Ces fonds locaux du Hainaut offrent des opportunités uniques de recherche pour les généalogistes et historiens des familles intéressés par cette province.

chives de l’État à Mons, archives de la commune de Chapelle-lez-Herlaimont, en
traitement.
L’Importance de la Sensibilisation et de l’Accessibilité
Le projet ne se limite pas à la simple conservation. Il vise également à sensibiliser les administrations et le public à la valeur des archives. Les Archives de l’État publient des brochures et proposent des formations pour une meilleure gestion des documents. L’accessibilité gratuite de ces documents est un atout majeur pour les chercheurs.
En résumé, la préservation des archives locales en Wallonie, notamment grâce au projet « Archives locales de Wallonie », est un enjeu capital pour la généalogie et l’histoire des familles. Ces documents, loin d’être de simples papiers administratifs, sont des témoignages précieux de la vie de nos ancêtres, de l’évolution de nos sociétés et de l’identité de nos territoires. Ils nous offrent une fenêtre unique sur le passé, permettant de comprendre d’où nous venons et de mieux appréhender notre histoire.
N.D.L.R. : cet article résulte d’une relecture d’une première version générée automatiquement par intelligence artificielle, au départ de la référence ci-dessus.